vendredi 22 avril 2016

1. Bases et création d'un cercle de RIIR en soutien au moral des sociétaires de l'Université de Makala

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ddl alias Vié ba Diamba

On prétend que je me serais radicalisé ?
Même pas  !
C’est plutôt que le temps passe, que les  « Bonana ! » se suivent et que les vœux tardent à se réaliser et que  je suis devenu plus pressé et que…
- pour un réveillon à la praline explosive dans la châtellenie d’Awel, cliquez sur : http://ssc-1.blogspot.be/
 je n’ai plus envie d’être seulement drôle,  je veux RIIIIIIRE !

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Le ridicule peut tuer…
Le RIIIR aussi ? Un RIIIR vengeur et justicier ? Un RIIIR de crocodile ? Un RIIIR plein de dents, avec des molaires et des incisives ?
On essaie ? On répète ?
On s’offre un premier tour de piste, un round d’entraînement avant la rupture et le déferlement, le soulèvement-RIIIR irrépressible programmé pour la fin du mois de décembre 2016 en République autocratique du Luabongo ?

*
*   *

Proposons, à cet effet, la morale de cette histoire 
(s'il en faut une) que je vous ai déjà racontée, vous vous rappelez peut-être, celle de Vieux Condor et de celui qu’on appelait Lédenté  ? 
(ampliation d’une séquence postée antérieurement dans: http://ssc-08.blogspot.be/ et plus particulièrement dans: http://ssc-08.blogspot.be/2016/04/pavillon-10-morale.html)


Vieux Condor (alias Kovo, alias Mukokoli, alias Mutu ya Libandi) et celui qu'on appelait Lédenté (alias Mapengo), enfin retrouvés et redevenus compères, se sont mis à chanter, d’abord en sourdine puis de plus en plus fort, comme dans les années 50, à l'époque de l’occupation et de la dictature coloniale "Ata ndele mokili ekobaluka" d’Adu Elenga tel qu’interprété par Ray Lema ...

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puis ont entonné à pleine voix, comme dans les années 70, à l'époque des dictatures militaires dans l’Amérique indienne  "El pueblo unido jamas sera vencido"...

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et, face à la sidération des prédateurs et des charlots, des brutes épaisses et des perfides, des corps habillés en bleu et en kaki et de leurs commanditaires sorciers, services et crapuleux...
- Bazo loba nini ? Bazo yemba na monoko nini ? Na lespagnol ? Ce n’est pas légal, ça ! C’est absolument interdit par les règlements ! s'indignent  les généraux Gimana2 et Nyamakan des corps habillés en bleu, le général Lwasenge (alias Seguin) de la Leni, les généraux Zeban et Petekam de la GSP, le colonel Djidjadja, commandant le bataillon PM du camp Kokolo (dont les hommes et ceux de la GSP sont spécialement habilités à ramasser les corps des manifestants tués par balles, à les jeter dans le fleuve Luabongo ou à les conduire à la morgue où ils seront étiquetés « corps de l’Etat » avant d’être encaqués comme des harengs dans des charniers, à Maluku ou ailleurs)…
- C'est un complot de l'étranger ! C'est une violation grave de la souveraineté nationale ! Il s’agit, de toute évidence, d’une tentative diabolique de déstabilisation de nos institutions menée par des moutons  noirs agissant pour le compte de puissances étrangères et des Nations unies ! Il y a un agenda caché et des menées obscures là-dessous ! Nous ne pouvons pas tolérer ça ! Cela ne restera pas sans suite ! tempête et vitupère Tshaku, le menteur d'Etat, grogne et menace Ysengrin, le chef des brigands, s’emportent et font mine de s’indigner Shabbo, le constitutionnaliste félon et Cravate Rouge, le vendeur de vents, tandis que M’Bweta  le sorcier régalien en charge de la justice instrumentalisée, des complots judiciaires, des procès bidons et des condamnations arbitraires, va prendre ses ordres et aiguise ses couteaux…
Vieux Condor et Lédenté ont été pris d'une cuite de RIIIR, se sont laissés envahir et posséder par un RIIIR énorme et contagieux !

Se poivrant, se poilant, se boyautant, se dilatant, s'étouffant de RIIIR... Kiekiekiekie ! Tosubi na bilamba na koseka !, Vieux Condor et Lédenté se sont pété la rate, la gueule ou la tronche d’un RIIIR d’abord singulier …

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puis de plus en plus collectif…

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et la population du Luabongo tout entière a été emportée par une clameur, un grondement, un RIIIR libératoire... un déferlement de RIIIR, un soulèvement-RIIIR irrépressible, dans toutes les langues et dans toutes les cultures, sans distinction d’âge ou de sexe... un RIIIR triomphal, magique et dévoreur... un RIIIR crocodile… un tsunami de RIIIR emportant tout sur son passage : les sorciers, les "services" et les crapuleux...

Vié ba Diamba
(avec le concours de Bangazegino)



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